Au millieu du silence qui s’abat soudain sur la foule, comme dans un film au ralenti, je vois Khan Tham-laai parvenir à libérer sa griffe. Cette fois, il assène un coup mortel à King Cock. La lame pénètre profondément le poitrail du favori puis se dégage sans problème. King Cock ouvre le bec comme s’il voulait pousser un cocorico éperdu, mais la mort l’a déjà attrapé dans ses serres. Le gros volatile se débat une seconde encore, une patte secouée par un spasme ultime. Puis, il roule dans la poussière de l’arène au milieu du sang et des plumes.
Le champion est mort.