Dans la cour arrière de la bâtisse qui abrite les combats de coqs, Niallan et moi attendons. D’ailleurs, j’ai l’impression que nous ne faisons que ça, attendre, depuis la mort de King Cock. Attendre que la foule revienne de sa stupeur. Attendre que les quelques joueurs qui ont parié sur Khan Tham-laai en finissent d’éclater de joie et qu’ils recueillent enfin les milliers de bahts de leurs mises. Attendre que cessent les protestations puis les cris de découragement de ceux qui ont perdu. Attendre que ces derniers quittent l’enceinte, déçus, grognons et soudainement pressés. Attendre ensuite à l’extérieur quelque chose que je ne comprends pas.