Il serait bien présomptueux de préjuger du résultat de l’élection primaire qui désignera, dans cinq mois, le candidat de la droite à la prochaine présidentielle. L’on ne connaît, en effet, ni le nombre total de prétendants – douze, à ce jour, après l’entrée en lice d’Henri Guaino, treize avec Nicolas Sarkozy dont l’engagement ne fait aucun doute, quatorze peut-être si Michèle Alliot-Marie se lance –, ni ceux d’entre eux qui obtiendront les soutiens nécessaires pour concourir effectivement. En outre, aucune élection n’est jouée d’avance et rien ne dit que, le moment venu, Bruno Le Maire ou François Fillon se contenteront des seconds rôles qui leur semblent dévolus.