- Vous avez de l’argent, chère Anna, eh bien, achetez-vous de la compagnie. Une « badante », une domestique, je ne sais moi. Tout peut s’acheter maintenant en ce monde. Tout ! Sauf la dignité naturellement. Sauf la dignité d’un arrière-petit-fils d’Aldobrando Crespignano della Torre…
- Oh… fit la vieille Teresa en ouvrant légèrement la bouche. Puis d’ajouter, désolée : excusez si je vous ai froissé cher Frank. Ce n’était point mon intention.
- Tant mieux. Tant mieux chère Anna. Vous savez, je suis un galant moi. Je respecte le sexe gentil. Puis après un temps d’arrêt, comme s’il venait de résoudre une grande question, le vieux Frank s’exclama d’un ton exalté : gentil ? Non, changeons !... Vous savez, je viens d’une famille qui a le sang fort noble et fort chaud, on ne doit jamais s’aventurer à nous froisser. J’ai fait la guerre moi-même, puis dans mon petit pays, tout le monde le sait : un vieux loup blessé est plus à craindre qu’un louveteau… et mon cœur est tout noir maintenant…
- Vos propos me font peur, monsieur Frank.
- Ne t’inquiète pas. Je n’en ai pas contre toi ma chère… Dire que je ne sais même plus si je doive vous tutoyer ou pas… Oh, dites-moi madame Teresa, ne semblé-je pas un homme respectable ? Y a-t-il une petite différence entre ces hommes qui circulent dans ces voitures de luxe et moi-même ? Ah, mais pourquoi ces questions ? Excusez-moi madame Teresa et laissez-moi en paix… Si je venais vers vous, c’est un peu comme si je pardonnais, un peu comme si je perdais de ma dignité. Je vous prie, ne me tentez pas.
Et le vieux Frank regarda de biais, dans la direction de Doudou. Celui-ci, ayant déjà satisfait les requêtes des trois clients qui avaient succédé à la vieille Teresa, fixait le vieil homme avec un fin sourire sur le visage, comme pour dire « sacré vieil homme ! ».
- Maudit Doudou ! Que signifie ce sourire sur tes lèvres ? Qu’y a-t-il de comique dans tout ceci ?
Le jeune homme connaissait bien les colères subites du vieux Frank. Elles naissaient d’un rien, mais explosaient à tout va. Il s’empressa de répondre :
- Rien, vieux Frank. J’étais quelque peu distrait… Notant que le visage lugubre du vieillard se crispait, il ajouta rapidement : un souvenir joyeux m’a traversé l’esprit, rien à voir avec vous.
- Un souvenir joyeux ? s’étonna le vieux Frank. Et il éclata d’un rire convulsif et exagéré. « Ingénu ! trancha-t-il soudain. Ne te rends-tu donc pas compte de la vie que tu mènes ? ». A nouveau, il se tordit d’un fou rire. Puis, se ravisant comme s’il avait deviné un des secrets du monde, le vieil homme fixa un regard terne sur le jeune homme. Ce dernier affectait encore une moue amusée. Alors, d’une voix lassée, presque paternelle, le vieux Frank lui dit : « ah, fiston, j’espère que ce n’est pas ce que je pense ?... Tu rêvasses encore de cette sorcière… n’est-ce-pas ?… Oui, c’est bien cela ! Décidément, tu as un pied en plein dans le bourbier. Ecoute-moi et défie-toi de cette illusion d’amour fiston. Croire que tu es amoureux est la pire chose qui puisse t’arriver. Les femmes, elle comme toutes, efface-les de ta mémoire ; l’amour, cela n’existe pas ! Et au cas où ça existerait, ce n’est que de la merde !
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La même nuit, dans un des quartiers populaires de la ville, Doudou couché sur son matelas crasseux ne parvenait pas à dormir. Seuls quelques ronflements discontinus pénétraient l’obscurité arrêtée là. Les yeux du jeune homme brillaient, absorbé qu’il était par moult pensées enthousiastes.
« Oh, Silmakha, mon ami Silmakha, t’aurais dû être là pour voir. Toi, oui, toi tu te connais en matière de filles. Tu me l’aurais dit tout de suite : elle t’aime mon frère ! Oh, qu’elle est belle. Je la vois et je me sens renaitre. Toute cette misère de toutes ces lugubres années glisse sur ma peau. Puis elle m’avait souri, et m’avait demandé mon nom et m’avait dit ceci : « t’es mignon ». Oh, ce clin d’œil qu’elle me fit ! Cet air enchanté ! Ils suffisent pour susciter la joie dans le cœur de n’importe quel homme. Je le crois : quand l’amour nous sourit, on n’est jamais malheureux. Qu’importe que je n’aie point le sou !... Oh, ce ton languissant qu’elle avait ! Ces sourires dessinés sur ses belles lèvres parfaites ! Que d’autre pouvait-ce donc signifier ? Le vieux Frank n’a rien compris. Et puis, cela se sait : les vieux jours sont toujours gris ; on regrette le temps perdu. On se lamente, on pleure. Il n’a rien compris… quand donc nous verrons-nous à nouveau ma belle ?... Oui, je t’aime. Je t’aime, je t’aime à la folie. Allons, je travaillerai bien davantage. De jour, de nuit, toujours. Mais je ne serai plus jamais malheureux… »
- Silence ! On dort ici, avait-on tempêté depuis le fond de la chambre où se trouvait Doudou.
Sans s’en rendre compte, emporté dans ses rêves, il avait commencé à rêvasser à haute voix. Il se tut, surpris lui-même, mais content. Il sourit, puis reprit ses fantasmes en pensée. Il s’endormit quelque peu de temps après.
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La rue Alembert était vide. On n’y voyait qu’à peine d’ailleurs. Le soleil, encore engourdi, devait finir de se lever. Un souffle de vent léger balayait les trottoirs. Une mince couche de fraicheur s’immisçait entre les arbres, jusqu’à la place où le vieux Frank s’était blotti. La nuit avait été longue et douce pour lui. Il se leva bientôt cependant, comme tous les jours à l’aube naissante.
Rapidement, il enroula son sac de couchage, l’enfouit dans la grande valise qui reposait à ses pieds. Il prit une bouteille d’eau qu’il avait à l’angle d’un édifice et lava ses cheveux tout blancs ainsi que sa figure, éteinte, que force rides sillonnaient. Sa toilette finie, le vieil homme prit un grand paletot vert olive qu’il enfila aussitôt, comme ceux des militaires en service. Il regarda dans la direction de l’astre naissant puis murmura : « en retard aujourd’hui, hein… cette jeunesse ! »
Une minute plus tard, Doudou arrivait de l’autre coté de la rue, l’air enjoué et frivole. Il avait un grand sac sur son dos, un ballot noir qui contenait les articles qu’il vendrait ensuite depuis sa table.
- Bonjour vieux Frank.
- En retard aujourd’hui hein… je m’en vais.
Le vieil homme s’enfonça dans la ville. Il avait le pas d’un homme vigoureux, encore dans la force de l’âge, comme s’il gagnait de l’énergie dans sa vieillesse. Doudou le regarda s’éloigner quelque peu puis se saisit de la valise du vieillard, la mit bien en vue à coté de « sa place », enfin il s’affaira autour de sa table et son négoce.
Il est difficile d’expliquer comment ces deux hommes que rien n’associait, ni les idées ni la provenance ni les ambitions, sinon leur commune misère, avaient fini par mettre sur pied cette sorte d’entente. Ils n’avaient souvent même pas besoin de parler. Doudou paraissait. Il saluait le vieux. Celui-ci s’en allait faire sa promenade matinale et lui laissait ses sacs. Ces fois où le vieil homme ne lui rendait pas son salut, il comprenait alors que la journée serait difficile. Le vieux Frank rouspéterait plus que de coutume, et même envers les passants pris de curiosité soudaine. Ces jours-là, il tonnait plutôt qu’il ne parlait. Sa voix forte, courroucée, résonnait dans la rue Alembert comme une salve d’artillerie. Il n’épargnait rien. Ni personne. Là, était un tribunal ; il jugeait, condamnait, faisait des sentences.
Mais ce ne fut pas vraiment le cas ce jour-là. Dès le matin, la rue Alembert avait été joliment éclairée sous le regard silencieux du soleil. Le même vent léger et frais, s’étant maintenu, apaisait les esprits. L’air semblait empreint de quelque chose de nouveau, de bien-vivre. Vers 16 heures, le vieux Frank, charmé par le spectacle de la nature, s’était exclamé d’enthousiasme : « voilà une journée comme je les aime ! On en oublie même sa condition. »
A 18 heures, Doudou commençait son commerce du café. Jusque là, à sa table de vente ne reposaient que divers petits objets sans valeur : bracelets aux couleurs d’Afrique, montres chinoises, effigies variées, statuettes d’éléphant, de girafes, et de petites femmes d’Afrique aux yeux de biche. Maintenant il avait ajouté les gobelets en plastique et la casserole d’aluminium où son bon café, mousseux, était bien conservé. 18 heures et voilà sa belle table qui fumait. La belle odeur, le bon parfum du café qui déjà appelait les clients.
C’était l’heure du grand rendez-vous !
Finie la journée de labeur, les gens filaient et défilaient comme dans un marché turc. La ville était grande et dense en même temps. Des clients arrivaient, la gorge sèche, qui se mirent à contempler les mouvements de Doudou avec un brin d’admiration et de désir. Celui-ci, à son habitude, maniait les petits gobelets en plastique comme le meilleur jongleur qu’ait jamais connu la terre. Et quand il jugeait que l’attente avait assez duré, que le désir suscité chez ses fidèles clients avait atteint son paroxysme, alors il s’emparait finalement du grand couvercle d’aluminium. Et se découvrait le café Touba – le meilleur café qui se fit jamais – et sa surface écumante qui paraissait courir comme des remous marins. Il y plongeait de la plus belle manière la tasse qui reposait sur sa table de bois, avant de l’en ressortir, un léger sourire sur les lèvres. Savoir qu’on le regardait avec de si fortes appétences le gavait de plaisir narcissique. En un temps record, nombre de gobelets étaient servis et les yeux de tous ses clients, qui n’avaient cessé de briller depuis le début, se refermaient maintenant, lorsque la saveur du café effleurait leurs papilles gustatives.
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-Avete soldi, cara Anna, Beh, si acquista l'azienda. Un «badante», una cameriera, mi so. Tutto può essere acquistato, ora, in questo mondo. Tutto! Dignità, tranne naturalmente. Tranne la dignità di un pronipote di Aldobrando Crespignano della Torre... -Oh... per montare il vecchio Teresa aprendo leggermente la bocca. Aggiungere quindi, Siamo spiacenti: scusa se ti ho offeso Caro Frank. Questo era il punto mia intenzione.-Tanto meglio. Tanto la migliore cara Anna. Sai, io sono un galant. Io rispetto il bel sesso. Poi dopo un periodo di tempo, come se avesse risolvere un problema, il vecchio Frank esclamò in tono esaltato: bello? No, cambia!... Sai, io vengo da una famiglia che ha sangue molto nobile e molto caldo, esso non deve mai avventurarsi a offendere noi. Ho fatto la guerra me stesso, quindi nel mio piccolo paese, che tutti sanno: un vecchio lupo ferito è più temuto di un cucciolo... e ora il mio cuore è tutto nero... -Le tue parole mi spaventano, signor Frank. -Non ti preoccupare. Ho non contro di te, mia cara... Dire che so ancora di più se ho bisogno che tu tutoyer o non... Oh, dimmi la signora Teresa, appaiono I non è un uomo rispettabile? C'è una piccola differenza tra questi uomini che circolano in queste auto di lusso e di me stesso? Ah, ma perché questi problemi? Mi scusi signora Teresa e mi lasciano in pace... Se sono venuto a voi, è un po' come se io di liberazione, un po' come se io stavo perdendo la mia dignità. Prego, non cerco me. E il vecchio Frank guardò un angolo, in direzione di Doudou. Esso, avendo già soddisfatto le richieste dai client di tre che aveva riuscito il vecchio Teresa, imposta il vecchio con un sorriso sottile sul viso, come a dire "santo uomo vecchio! -Maledetto blankie! Che cosa è quel sorriso sulle labbra? Cosa c'è di comico in tutto questo? Il giovane aveva familiarità con la rabbia improvvisa del vecchio Frank. Erano nati da un nulla, ma è esploso a volontà. Egli si affrettò a rispondere:-Niente, vecchio Frank. Ero un po' distratto... Notando che il volto cupo del vecchio crispait, aggiunse rapidamente: una memoria felice attraversato la mia mente, niente a che fare con voi.-A memoria felice? era il vecchio Frank ha stupito. E ha rotto fuori una risata convulsa, esagerata. "Naive". tagliammo all'improvviso. Ti rendi conto che così ignorato la vita che conduce? ». Ancora una volta, si è contorto in una folle risata. Incantevole poi, come se egli avesse indovinato uno dei segreti del mondo, il vecchio uomo fixa un look opaco sul giovane. Quest'ultimo ancora colpite un broncio divertito. Poi, con voce stanca, quasi paterno, il vecchio Frank ha detto: ' ah, figlio, spero che questo è non quello che penso?...» Si rêvasses ancora da questa strega... do non è vero?... Sì, è corretto! Certamente, hai un piede in pieno nel pantano. Ascoltami e sfido questa illusione d'amore Sonny. Credere che siete innamorati è la cosa peggiore che può accadere a voi. Donne, lei come tutti, li cancellano dalla tua memoria; amore, non esiste! E se esiste, è solo merda!----------------------------------La stessa notte, in uno dei quartieri della città, Doudou sdraiato sul materasso sporco è riuscito a dormire. Solo pochi discontinuo russare penetrato il buio fermato lì. Gli occhi del giovane glitterato, che ha assorbito attraverso molti pensieri che era entusiasta. "Oh, Silmakha, mio Silmakha amico, dovrebbe essere lì a vedere.". Tu, sai per le ragazze. Lei mi avrebbe detto subito: lei ti ama mio fratello! Oh, è bellissimo. Vedo e mi sento rinato. Tutta questa miseria di tutti questi anni tristi scivolano sulla mia pelle. Poi aveva me, sorrise e mi ha chiesto il mio nome e mi ha detto questo: "sei carino". Oh, questa animoticon che lei mi ha fatto! Questa aria incantata! Sono sufficienti a suscitare la gioia in ogni cuore umano. Penso: quando l'amore sorrisi a noi, uno non è mai infelice. Che importa che io ho punto il penny!... Oh, questo tono languono ha avuta! Quei sorrisi disegnati sulla sua belle labbra perfette! Che altro potrebbe - questo vuol dire dunque? Il vecchio Frank ha nulla capito. E poi SA: i vecchi tempi sono ancora grigio; Rimpiangiamo il tempo perso. Lamenta, gridiamo. Non c'è niente... capito quando così ci vediamo ancora una volta la mia bella?... Sì, ti amo. Ti amo, ti amo perdutamente. Vieni, lavorerò molto di più. Di giorno, di notte, sempre. Ma sarò più mai infelice... »-Silenzio! Abbiamo dormire qui, era sbraitava dal fondo della camera dove Doudou. Senza rendersene conto, nei suoi sogni, aveva cominciato a fantasticare a voce alta. Egli cadde silenziosa, sorpreso egli stesso, ma contenuto. Lui sorrise, poi ha ripreso le sue fantasie nel pensiero. Si addormentò sul poco dopo. ----------------------------------Rue d'Alembert era vuoto. Visto che a malapena altrove. Il sole, ancora intorpidito, doveva finire a stare. Un soffio di vento leggero spazzato i marciapiedi. Un sottile strato di aria fresca si intromette tra gli alberi, nel luogo dove era situato il vecchio Frank. La notte era lunga e liscia per lui. Egli si alzò presto tuttavia, come ogni giorno all'alba nascente. Rapidamente, ha messo il suo sacco a pelo, si seppellisce nella valigia grande che è stata basata ai suoi piedi. Ha preso una bottiglia d'acqua che aveva nell'angolo di un edificio e lava i suoi capelli bianchi così come sua figura, estinto, che costringono le giostre che solcavano. Sua toilette finito, il vecchio ha preso una grossa sovrapposizione verde oliva che è scivolato immediatamente, come quelli del personale militare in servizio. Egli guardò in direzione della stella nascente poi borbottò: "tardi oggi, eh... Questa gioventù!Un minuto più tardi, Doudou stava accadendo sul lato opposto della strada, giocoso e frivola aria. Egli aveva un grande sacco sulla schiena, un nerd nero che conteneva articoli che avrebbe poi venduto dalla relativa tabella.-Ciao vecchio Frank.-Fino a tardi oggi eh... io sono Il vecchio affondò nella città. Non era di un vigoroso uomo, ancora nella forza dell'età, come se stava guadagnando energia nella sua vecchiaia. Doudou lo guardò lontano un po' e poi sequestrato il sacchetto del vecchio, il mit ben visibile accanto al "suo posto" infine ha lavorato intorno il suo tavolo e il suo commercio.È difficile spiegare come questi due uomini che nulla associato, né ambizioni di provenienza di idee, altrimenti loro miseria comune, sono stati finalmente istituito questo tipo di accordo. Non erano spesso bisogno di parlare. Doudou è apparso. Egli ha accolto il vecchio. Egli ha continuato a fare la sua passeggiata mattutina e lo ha lasciato le valigie. Questi tempi dove l'uomo ha fatto non la sua salvezza, ha capito che la giornata sarebbe stata difficile. Il vecchio Frank rouspéterait più del solito e anche prese passanti improvvisa curiosità. In questi giorni, ha tuonato che parlava. La sua voce forte, adirato, suonava nella d'Alembert Street come una salva di artiglieria. Risparmiato nulla. Né chiunque. C'era una corte. Ha giudicato, condannato, era delle frasi. Ma questo non era davvero il caso questo giorno lì. Al mattino, rue d'Alembert aveva splendidamente illuminato sotto lo sguardo silenzioso di sole. Lo stesso vento leggero e fresco, è mantenuto, placato gli spiriti. L'aria sembrava tinto con qualcosa di nuovo, buona vita. Circa 16, il vecchio Frank, affascinato dallo spettacolo della natura era esclamò con entusiasmo: "questo è un giorno come mi piace! Scordarci anche la sua condizione. »A 18, Doudou cominciava il suo commercio di caffè. Fino a lì, al suo tavolo di vendita era che i vari piccoli oggetti senza valore: bracciali in Africa, orologi cinesi, effigi variavano colori, statuette di elefante, giraffa e delle piccole donne in Africa per la cerbiatta dagli occhi. Ora era aggiunto bicchieri di plastica e la vaschetta di alluminio dove il suo buon caffè, spumante, era ben conservato. 18 ore e questo è il suo bel tavolo che fumavano. L'odore di bella, il buon odore di caffè che ha già chiamato clienti. Era il tempo della grande riunione!Finito del giorno lavoro, persone correvano e sfilato come in un mercato turco. La città era grande e denso allo stesso tempo. Clienti arrivati, gola secca, che ha cominciato a contemplare Doudou movimenti con un tocco di ammirazione e desiderio. Il solito, brandita tazzine di plastica come il miglior giocoliere che la terra abbia mai conosciuto. E poi ha catturato quando ha giudicato che l'attesa era durato abbastanza a lungo, che il desiderio suscitato tra i suoi affezionati clienti aveva raggiunto il suo culmine, infine il grande coperchio in alluminio. E scoperto Cafe Touba - il miglior caffè che non ha mai fatto..--e la sua superficie schiumogeno che sembrava funzionare come vortici marini. Egli immerse nella maniera più bella la Coppa che era basata sul suo tavolo di legno, prima fuori di esso, un lieve sorriso sulle labbra. So che ha guardato con piacere narcisistico di gavaient così forte di attrattiva. A tempo di record, il numero di tazze era servito e gli occhi di tutti i suoi clienti, che avevano cessato di brillare fin dall'inizio, è ora, salutava quando il sapore del caffè li tocchi loro papille gustative.
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- Hai i soldi, cara Anna, beh, si fa acquistare la società. A "badante" un servo, io non mi conosce. Tutto può essere acquistato oggi in questo mondo. Tutto! Tranne dignità naturale. A meno che la dignità di un pronipote di Aldobrando Crespignano della Torre ...
- Oh ... disse il vecchio Teresa aprendo leggermente la bocca. Quindi aggiungere, mi dispiace: mi dispiace se ho offeso caro Frank. Non era mia intenzione.
- Bene. Bene cara Anna. Sai, io sono un amante me stesso. Io rispetto il gentil sesso. Poi, dopo una pausa, come se avesse appena risolto una grande domanda, il vecchio Frank esclamò in tono esaltato: bello? No, cambiare! ... Sai, io vengo da una famiglia che ha il sangue molto nobile e molto caldo, non si dovrebbe mai avventurarsi offendere noi. Ho fatto la guerra me, e nel mio piccolo paese, tutti sanno che un vecchio lupo ferito si teme che un Cub ... e il mio cuore è nero ora ...
- Le tue parole mi spaventano, Mr. Frank.
- Non preoccuparti. Io non sono contro di te mio caro ... Per dire che io non so nemmeno se dovrei o non tu sai ... Oh, dimmi la signora Teresa, posso non sembrava un uomo rispettabile? Will ha una piccola differenza tra questi uomini che circolano in queste auto di lusso e me? Ah, ma perché queste domande? Mi scusi signora Teresa e mi lascio in pace ... Se sono venuto a te, come se ho perdonato, come se stavo perdendo la mia dignità. Per favore, non mi tentare.
E il vecchio Frank guardava di traverso, in direzione di Doudou. Quest'ultimo, dopo aver già soddisfatto le richieste dei tre clienti che erano riusciti vecchia Teresa guardò il vecchio con un lieve sorriso sul suo volto come a dire "santo vecchio! . "
- Maledetta Doudou! Che cosa sorriso sulle labbra? Che cosa ha comicamente in tutto questo?
Il giovane conosceva la rabbia improvvisa del vecchio Frank. Sono nati dal nulla, ma tutto sta per esplodere. Si affrettò a rispondere:
- Niente vecchio Frank. Ero un po 'distratto ... Constatando che il volto cupo del vecchio tese, ha subito aggiunto, un ricordo felice attraversato la mia mente, niente a che fare con te.
- Un ricordo felice? meravigliato il vecchio Frank. E scoppiò in una risata convulsa ed esagerato. "Innocente! tagliò improvvisamente. Non andare tu non si contano nella vita che conduce? ". Di nuovo si contorceva dalle risate. Poi, cambiando la sua mente come se avesse indovinato uno dei segreti del mondo, il vecchio fissato un aspetto opaco sul giovane. E ancora colpiti pout divertito. Poi, con voce stanca, quasi paterno, vecchio Frank ha detto, "ah, figlio, spero che non è quello che penso ... È rêvasses ancora questa strega ... non è-? non? ... Sì, che è di destra! Davvero, si dispone di un piede destro nel fango. Ascoltami e sfidare te stesso in questa illusione dell'amore figliolo. Credi che si è in amore è la cosa peggiore che può accadere a voi. Le donne come qualsiasi, li cancellerò dalla tua memoria; l'amore, non esiste! E nel caso in cui esiste, è solo merda! ---------------------------------- La stessa notte, in uno dei quartieri della città, Doudou disteso sul materasso sporco non poteva dormire. Solo un russare discontinua penetrato la fine scuro lì. Gli occhi del giovane brillavano, è stato assorbito da Moult pensieri entusiasti. "Oh, Silmakha, amico mio Silmakha, si dovrebbe essere lì per vedere. Si, sì, si, si si sa per le figlie. Si sarebbe mi hai detto subito: lei ti amo fratello! Oh, è bello. Vedo e mi sento rinato. Tutto questo miseria tutti questi anni tristi scivola sulla mia pelle. Poi mi sorrise e mi ha chiesto il mio nome e mi aveva detto: "sei carino." Oh, che strizzano l'occhio mi ha dato! Questa aria deliziato! Sono sufficienti a suscitare la gioia nel cuore di ogni uomo. Penso: quando sorride amore, non si è mai infelice. Non importa che non ho un centesimo! ... Oh, tono languido aveva! Questi sorrisi disegnati sulle sue belle labbra perfette! Che altro potrebbe quindi significare? Il vecchio Frank non capiva. E lo sa: i vecchi tempi sono ancora grigio; deploriamo il tempo perso. Si lamenta e piange. Non capiva ... quindi vedremo quando abbiamo di nuovo la mia bella? ... Sì, ti amo. Ti amo, ti amo follemente. Vieni, lavorerò più. Giorno, notte, sempre. Ma non sarò mai infelice ... " - Silenzio! Dormiamo qui, avevamo preso d'assalto dal fondo della sala dove era Doudou. Senza rendersene conto, portato via nei suoi sogni, ha iniziato a sognare ad occhi aperti a voce alta. Si fermò, si sorprese, ma felice. Sorrise, poi continuò le sue fantasie in pensiero. Si addormentò qualche tempo dopo. ---------------------------------- Alembert La strada era vuota. Non abbiamo potuto vedere che, proprio per la via. Il sole, ancora intorpidita, doveva finire di alzarsi. Una leggera brezza spazzò marciapiedi. Un sottile strato di intromette freschi tra gli alberi, fino al luogo dove il vecchio Frank aveva nascosto. La notte era stata lunga e morbida per lui. Ben presto però si alzò, come ogni giorno all'alba. Ha rapidamente avvolto il suo sacco a pelo, farcito nella grande valigia che giaceva ai suoi piedi. Ha preso una bottiglia d'acqua che aveva all'angolo di un edificio e lavato i capelli bianchi e il viso largo, una forza solcato le rughe. Il suo gabinetto finito, il vecchio prese un grande cappotto verde oliva è scivolato una volta, come il servizio militare. Guardò in direzione della stella nascente e poi sussurrò: "oggi in ritardo, eh ... questo giovane! " Un minuto dopo, Doudou veniva dal lato opposto della strada, l'aria giocosa e frivola. Aveva una grande borsa sulle spalle, un fagotto nero che conteneva elementi che venderebbero da allora la sua tavola. - Vecchio Ciao Frank. -. In oggi eh tardi ... vado Il vecchio affondò in città. Non era un uomo forte, ancora nel fiore della vita, come se stesse facendo l'energia nella sua vecchiaia. Doudou lo guardò allontanarsi un po 'e poi ha afferrato la borsa del vecchio, messo in bella vista accanto a "casa sua", ha finalmente affaccendava intorno al suo tavolo e la sua attività. E 'difficile spiegare come Questi due uomini non associati o idee origini o ambizioni, se non la loro comune miseria, aveva finalmente creato questo tipo di accordo. Spesso non hanno nemmeno bisogno di parlare. Apparso Doudou. Salutò il vecchio. Questo è andato a sua passeggiata mattutina e ha lasciato le sue borse. Questa volta il vecchio non ha fatto la sua salvezza, poi si rese conto che la giornata sarebbe stata difficile. Il vecchio Frank rouspéterait più del solito, e anche verso gli astanti catturato improvvisa curiosità. In questi giorni, ha tuonato, piuttosto che parlare. La sua voce forte, arrabbiato, ha fatto eco in strada come Alembert una salva di artiglieria. Ha risparmiato nulla. O chiunque. C'era un tribunale; giudicava, condannato, fatto di frasi. Ma non era proprio il caso di quel giorno. Al mattino la strada Alembert era ben illuminata sotto lo sguardo silenzioso del sole. La stessa luce e vento fresco, mantenute, per placare gli spiriti. L'aria sembrava pieno di qualcosa di nuovo, buon vivere. Verso le 16 ore vecchio Frank, affascinato dallo spettacolo della natura, ha esclamato con entusiasmo: "Che giornata che mi piace! Ci dimentichiamo anche la sua condizione. " Alle ore 18, Doudou ha iniziato il suo commercio del caffè. Fino ad allora, la sua tabella di vendita che riposava vari piccoli oggetti senza valore: bracciali nei colori dell'Africa, orologi cinesi, varie effigi, statue di elefanti, giraffe, e piccole donne africane occhi da cerbiatto. Ora aveva aggiunto bicchieri di plastica e vaschetta di alluminio dove il buon caffè, frizzante, era ben conservato. 18 ore e che il suo bellissimo tavolo che fumavano. L'odore bello, l'odore del caffè! Già chiamato i clienti. Era il tempo del grande evento! Sono finiti la giornata di lavoro, la gente girò e marciò come un mercato turco. La città era grande e denso allo stesso tempo. I clienti che arrivano, gola secca, che ha cominciato a contemplare i movimenti Doudou con un tocco di ammirazione e desiderio. Lui, come al solito, stava gestendo le piccole tazze di plastica come il miglior giocoliere mai della terra. E quando pensava che l'attesa era durata abbastanza a lungo, il desiderio suscitato tra i suoi fedeli clienti ha raggiunto il suo culmine quando finalmente afferrato il grande coperchio di alluminio. E scoperto il caffè Touba - il miglior caffè mai fatto - e la superficie schiuma che sembrava correre come marinai vasca. Si tuffò il modo più bello il calice che riposava sul suo tavolo di legno prima del venire fuori, un lieve sorriso sulle labbra. Sappiate che lo guardava con tali appetiti forti rimpinzato il piacere narcisistico. A tempo di record, il numero di tazze erano serviti e gli occhi di tutti i clienti che avevano cessato di brillare fin dall'inizio, stavano chiudendo ora quando sapore del caffè toccò loro papille gustative.
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