Le champion porte chacan de ses coups avec une fraction de seconde de retard. Les hurlements des spectateurs montent et descendent au même rythme, me semble-t-il, que la poussière dans l’arène. Chaque fois qu’un coq est repoussé par son rival, son entraîneur le saisit et le renvoie au centre de l’enceinte. Encore plus de sang s’ajoute aux flaques sur le sol. L’odeur qui s’en dégage est écœurante. Je commence à me demander si ça ne me fera pas vomir.